Hunter x Hunter (2011)
Gon Freeccs a presque douze ans, et son rêve est de devenir hunter (chasseur en anglais). Les hunters sont des aventuriers d’élite qui peuvent être chasseurs de prime, chefs-cuisinier, archéologues, zoologues, justiciers ou consultants dans divers domaines. Son père, Jin Freeccs, qu’il ne connaît pas ...
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| Terminée | Japonaise | 25 minutes |
| Adventure, Animation, Anime, Drama, Fantasy | NTV (JP), Nippon TV | 2011 |
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2.50 -
Le Gungi de Komugi
Gungi x Of x Komugi
Neferupitô a pris de l'avance sur la sélection. Le roi joue toujours au Gungi, mais son adversaire est coriace. Pufu s'inquiète de l'influence de la fillette sur le roi.
Diffusion originale : 11 décembre 2013
Diffusion française :
11 décembre 2013
Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Guest.s :
Galax
C’est un peu dommage de ne pas avoir vu les retrouvailles entre Gon et Kirua avec les présentations de Meleoron, Ikarugo, etc. Il aurait mieux vallu prendre du temps à ça plutôt qu’au blabla qu’on avait eu dans les épisodes avec justement Gon/Meleoron ou le précédent. La préparation de leur infiltration finale n’est pas hyper palpitante puisque justement, on ne nous dit rien pour conserver la surprise.
En revanche 80% de l’épisode est centré au palais sur le roi, Komugi (dont on apprend enfin le nom) et la garde royale, notamment Shaiapuf qui est juste un personnage over the top hilarant à mon sens. Komugi s’éveille au Nen durant son jeu et le roi continue son éveil “humain”, au grand désarroi de Pufu… Avant qu’il ne nous serve un speech où il affirme au contraire son statut d’être suprême. C’est plutôt inattendu… jusqu’au moment où il retrouve Komugi en position de faiblesse et perd à nouveau tout son sens instinctif de tueur.
Cet épisode dessine vraiment l’intérêt de tout l’arc des fourmis-chimères qui, depuis le début de l’arc, ont le potentiel d’explorer, au prix d’une rigueur dans les échelles de pouvoir de Nen un peu mise à mal, la thématique de l’humanité. Depuis que la championne de Gungi est apparue (et que la voix-off l’a bien souligné au cas où ce n’était pas clair), la relation entre le roi et Komugi devient le coeur de l’arc censé justement illustrer tout le propos, et c’est vraiment une super idée.
Enfin, l’importance du nom s’inscrit aussi dans cet arc avec justesse, pour creuser le personnage du roi tout en faisant le lien avec le début de l’arc sur la reine des fourmis. A nouveau l’anime ici s’écarte totalement des sentiers battus des shonen avec un roi qui, depuis son second épisode, n’a rien fait d’autre que de questionner petit à petit son humanité. Komugi, incapable de prendre peur sans voir la vraie apparence du roi, ne peut que fondre en larmes devant un geste de bonté qu’elle n’a jamais eue dans sa vie d’humaine. Il faut dire qu’elle n’a connu que pauvreté et enfance dans une dictature, tandis que le roi suprême destiné à être maléfique lui témoigne un geste de bonté inégalé. Rien de transcendant en termes de propos sur le papier en soi, mais l’écriture de Togashi qui évite vraiment tout manichéisme possible dans un tel anime force l’admiration.